Zarfin 2008-2014

, popularité : 2%

NB. 1. Les références de type Z.000 renvoient à l’inventaire de l’atelier réalisé vers 1976. Certains de ces tableaux ou dessins sont reproduits dans le catalogue en cours de réalisation qui figure sur le site sous la rubrique Œuvres.

NB. 2. Dans certains des documents reproduits ou accessibles à partir de liens, Zarfin est prénommé Sam, au lieu de Faibich Schraga : cette erreur provient d’une publication parue au début des années 2000.

NB. 3. Certaines des très petites images insérées sont des liens qui renvoient aux sites dont elles proviennent (par exemple Artprice).

2008

• 1er juillet 2008. Vente aux enchères, par Artcurial (Paris) de plusieurs toiles de Zarfin (lots nº 526 à 531 : les prix atteints, hors frais, se situent généralement entre 2000 et 3000 € d’après Artprice, avec quelques interversions dans les reproductions et les titres).

Par exemple :

Famille aux champs. Huile sur toile (Z.629), 47x38 cm, 2 000€

La Forêt, huile sur toile, 60x82 cm, (Z.890) 3000€

Bouquet de fleurs, huile sur toile, 60x81, 2800 €

2009

• En novembre 2009, Alexandre Khotchinski [Хочинский], directeur de la galerie Bohema (Богема) à Moscou, fait l’acquisition d’un lot de toiles de Zarfin, dont certaines sont présentées sur son site http://bogema-art.ru.

Accès direct :

http://bogema-art.ru/catalogue/category/evropeyskaya-zhivopis?page=9

http://bogema-art.ru/catalogue/category/evropeyskaya-zhivopis?page=10

Z.943, huile sur toile, 62x50 cm (12F), Paysage de banlieue.

Z.952. Huile sur toile, 55x46 (10F), Le grand mur (Honfleur)

2010

• Publication de l’ouvrage de Vladimir Shastny [Шчасны], Художники Парижской школы из Беларуси [Peintres l’École de Paris originaires de Bielorussie], Minsk, Éditions 4/4, 2010 (maison d’édition dirigée par Liliana Antsoukh) : une notice est consacrée à Zarfin.

• Découverte dans le fonds Zarfin d’un ensemble de dessins pour tissus qui datent apparemment des années 1930. Certains ont sans doute été destinés à la maison d’Olga Olby (Kichinev, 1900- Auray, 1990), peintre qui travaillait également dans les arts appliqués et fournissait des créateurs de haute couture.

2011

• Pour la constitution à Minsk d’une galerie consacrée aux peintres de l’École de Paris originaires de ce qui est aujourd’hui la Biélorussie (Belarus), tels que Soutine, Chagall, Krémègne, Kikoïne, Lubitch et Zarfin, acquisition de seize œuvres de ce dernier, soit onze toiles et cinq œuvres sur papier marouflées sur carton (huile et gouache). Ces acquisitions sont financées par la Belgazprombank et des collectionneurs.

Z.555., huile sur toile, 65x81, Grande nef bleue.

Z.753. Huile sur toile, 60x81, Le Château rouge.

Z.817. Huile sur toile, 60x81, Paysage de Lodève

Z.233. Gouache et huile sur papier, 65x50, Le château de Brissac

Z.256. Gouache et huile sur papier, 65x50, Groupe d’enfants

2012

• 15 mai 2012. La Belgazprombank consacre un assez copieux article à Zarfin sur son site (en russe) :

http://belgazprombank.livejournal.c...

• Mme Liliane Dulac, la fille de Zarfin, fait don au Musée des beaux-arts de Minsk de deux œuvres de son père :

Z.205.65x50, gouache et huile sur papier, Nef claire (Musée des beaux-arts de Minsk)

Z.884. Huile sur toile, 81 x 60 cm, La Futaie (Musée des beaux-arts de Minsk)

• 20 septembre 2012, vernissage aux Musée des beaux-arts de Minsk de l’exposition consacrée aux peintres de l’École de Paris originaires de Biélorussie : elle réunit des œuvres acquises par la Belgazprombank et par plusieurs collectionneurs, ainsi que celles offertes au Musée (soit au total une vingtaine d’œuvres de Zarfin). Sont notamment invités à l’ouverture de cette exposition : Mme Dinah Lubitch, fille du peintre Ossip Lubitch ; le Dr Yves Dulac, petit-fils de Zarfin ; Mme Nadine Nieszawer, expert de l’École de Paris (->http://www.ecole-de-paris.fr]) et auteur de l’ouvrage Peintres juifs à Paris 1905-1939. L’École de Paris (avec la collaboration de Marie Boyé et Paul Fogel), préface de Claude Lanzmann, Paris, Denoël, 2000 (notice sur Zarfin).

Une vidéo sur l’exposition :

Exposition peintres de l’École de Paris d’origine biélorusse à Minsk, septembre 2012
Reportage TV biélorusse sur l’exposition sur les peintres de l’école de Paris d’origine biélorusse : Chagall, Soutine, Zarfin, Lubitch, Kikoïne, au musée national d’art à Minsk
Yves Dulac

http://www.youtube.com/watch?v=msot...

Les invités se rendent aux lieux de naissance de plusieurs des artistes exposés, et notamment à Smilovitchi, bourgade de 4000 habitants où Soutine et Zarfin ont passé une partie de leur jeunesse.

Vieilles maisons de Smilovitchi

La Volma à Smilovitchi : rivière et forêt étaient plus importantes au début du XXe siècle

• Publication d’un volumineux catalogue de l’exposition « Peintres de l’École de Paris originaires de Bielorussie » (Мастакi Парыжскай школы з Беларусi, Minsk, éditions « 4x4 », 2012) : section consacrée à Zarfin p. 126-151.

• Octobre 2012. Les éditions « 4/4 » (Four Quarters Publishing House, directrice Liliana Antsouk), à Minsk, qui ont édité ce catalogue annoncent le projet de publier un ouvrage consacré à Zarfin.

• Septembre-octobre 2012. Plusieurs articles et reportages vidéo en rapport avec l’exposition.

Y. Abdourahmanov présente ainsi l’événement :

Une exposition de peintres de l’École de Paris, originaires de la Biélorussie, s’est tenue à Minsk, au Musée National des Beaux-Arts de la République de Belarus, du 22 septembre 2012 au 14 janvier 2013.

La plupart des œuvres présentées à cette exposition, appartiennent à la Belgazprombank — toiles de Chagall, Soutine, Kikoïne, Zarfin, Lubitch et d’autres, œuvres graphiques et une petite sculpture de Zadkine. Le Musée des Beaux-Arts a présenté quelques œuvres suprématistes de Nadia Léger et deux aquatintes de Chagall. Des collectionneurs privés ont prêté des tableaux de Robert Guénine et de Shraga Zarfin.

23 tableaux de Zarfin figuraient à cette exposition, dont 11 venaient de collections privées.

Si le public biélorusse connaissait déjà l’œuvre de Chagall, grâce à plusieurs expositions du peintre organisées à Minsk et à Vitebsk ces quinze dernières années, dans les quatre salles de l’exposition « Peintres de l’Ecole de Paris natifs de Biélorussie », il a découvert, pour la première fois, Kikoïne, Krémègne, Zarfin, Lubitch, Eugène Zak, Jacob Balgley, Robert Guénine… Plus de 50 000 personnes ont visité l’exposition à Minsk.

Les media russes et biélorusses ont beaucoup parlé de cette exposition, et si les journalistes et critiques d’art mentionnaient surtout les tableaux de Chagall et l’unique toile de Soutine, le public, lui, a jeté son dévolu sur Zarfin, une véritable découverte offerte aux visiteurs du musée par cet événement culturel.

Le petit-fils de Zarfin, Yves Dulac, a assisté à l’inauguration de l’exposition, chargé par ses parents de remettre au Musée National des Beaux-Arts de la République de Belarus deux tableaux de Shraga Zarfin, « La Futaie » et “La Nef claire » qui font désormais partie de la collection permanente du musée.

Plusieurs articles consacrés à l’exposition et particulièrement à Zarfin, ont paru dans la presse du pays. Un grand catalogue et un set de cartes postales ont été publiés par une maison d’édition de Minsk.

- Dans la revue hebdomadaire Kultura, de Minsk, n° 37, article sur Zarfin, par Youri Abdouhramanov.

 Dans la revue Mastatstva [Мастацтва : Art], de Minsk, n° 12, p. 40-41, article de Nadejda Oussova [Усова], directrice adjointe du Musée de Minsk.

http://www.kimpress.by/index.phtml?page=2&DomainName=mast&id=1087

Extrait traduit :

La Ruche de toutes les nations

[…] Trois peintres se distinguent dans cette cohorte artistique — Zarfin, Lubitch et Guénine. Shraga Zarfin de Smilovichi et Ossip Lubitch de Grodno, moins connus en France [que Soutine, Chagall et Zadkine], sont la véritable révélation offerte par cette exposition. Zarfin, après avoir fait ses études à Wilna, émigra en Palestine, où il suivit les cours à l’Ecole des beaux-arts Beçalel. Ensuite, il partit pour Berlin et arriva enfin à Paris — là, il détruisit ses tableaux de jeunesse, insatisfait de leur niveau artistique. Zarfin travailla comme peintre de pochoirs chez la styliste Olga Olbi et fut un très bon décorateur. Il retrouva à Paris Soutine, son compatriote, qui lui conseilla de tout abandoner pour se consacrer entièrement à la peinture. Zarfin suivit les conseils de son ami et trouva son propre style qu’on reconnaît tout de suite. Si certains sont irrités par l’éclat lumineux de ses oeuvres, d’autres sont attirés par cette redondance enfantine de couleurs et par les tons joyeux des tableaux de l’artiste. […].

 Dans Kultura n° 38 (extrait traduit) :

L’ÉCOLE DE PARIS : UNE RENCONTRE !

Il est arrivé, ce moment tant attendu. Le 20 septembre une véritable fête s’est produite au Musée national des beaux-Arts : l’inauguration du projet artistique « Peintres de l’Ecole de Paris natifs de Biélorussie » (œuvres issues de la collection d’entreprise de la Belgazprombank, des collections privées et des fonds du Musée).

Une centaine d’œuvres de peintres de l’École de Paris — connus et d’autres, un peu oubliés chez nous, ont été présentées, pour la première fois dans notre pays. Œuvres de nos compatriotes M. Chagall, Ch. Soutine, J. Zak, J. Balgley, P. Krémègne, N. Khadassévitch-Léger, S. Zarfin, M. Kikoïne, O. Lubitch, O. Zadkine. Cette exposition a été organisée à l’initiative de la Belgazprombank avec l’aide et le soutien du Ministère de la Culture de la République de Belarus, de notre ambassade en France, de l’ambassade de la Biélorussie au Royaume-Uni et de l’expert de l’École de Paris Mme Nadine Nieszawer (France).

Les éditions « Chetyre chetverti » (Belarus) en collaboration avec le Musée National des Beaux-Arts de notre pays, la Commission Nationale de l’UNESCO de la République de Belarus et la Belgazprombank, viennent de sortir un catalogue de l’exposition en russe, biélorusse et français, avec plus de 90 reproductions, plusieurs photos provenant d’archives, textes de V. Babaryko, N. Nieszawer, B. Krepak, V. Shastny et un préface de V. Prokoptsov. Les titres et notes biographiques sont dues à S. Prokopiéva et N. Oussova.

Outre l’exposition elle-même, le musée a installé dans une de ses salles, la présentation « virtuelle » du café parisien « La Rotonde » — dont les murs sont décorés de photos de l’époque et où l’on peut goûter non seulement du café mais aussi des gâteaux qu’aimaient les « Parisiens biélorusses » du premier quart du XXe siècle.

Ont pris part au vernissage, en outre, le vice-ministre de la culture de notre pays Tadeusz Struzecki, le président de la direction de la Belgazprombank Viktor Babaryko, le président de la commission nationale de l’UNESCO Vladimir Shastny, l’ambassadeur plénipotentaire de l’État d’Israël en République de Belarus Josef Chagall, le petit-fils de S. Zarfin, Yves Dulac, qui a offert au musée un beau paysage de son grand-père […].

 Dans le même numéro 38 de Kultura :

Extrait de l’article de Boris Krépak,

Croquis des destins des « Parisiens biélorusses »

[…] Plus de 20 tableaux de Sam Zarfin, un peintre talentueux et fort original, sont présentés dans l’exposition. Malheureusement, ce peintre est encore très peu connu en Biélorussie. La plupart des oeuvres exposées sont des paysages et natures mortes des années 1950 ainsi qu’un tableau de 1940 — « Paysage avec figure humaine ». Zarfin fait partie des peintres de la « deuxième » Ecole de Paris. Dans les années 1930 quand il était déjà naturalisé français, il a beaucoup travaillé non seulement dans la peinture mais aussi dans les arts appliqués. Mais Chaïm Soutine qui venait lui aussi de Smilovichi, après avoir vu les paysages et natures mortes de Zarfin lui a conseillé d’abandonner les arts appliqués et de se consacrer entièrement à sa véritable vocation — la peinture. […] L’exposition présente un assez grand choix des motifs chers à Zarfin après-guerre : cathédrales, allées, parcs et toits de Paris, quais de la Seine, le Mont-Saint-Michel sur les côtes du Nord-Est de la France, le port de Honfleur en Normandie, chutes d’eau dans une forêt, arbres dans les Cévennes, tour du château-fort de Brissac (XI s.), plusieurs natures mortes… Tous ces tableaux sont fruits du travail obstiné du peintre en Normandie, aux environs de Paris, sur les côtes de la Méditerranée, dans la municipalité de Rosny-sous-Bois — le dernier refuge de l’artiste (pour plus de détails sur la vie de Zarfin lire l’article de Youri Abdourahmanov dans le No 37 de Kultura, 2012).

• De nombreux sites biélorusses et parfois russes évoquent l’exposition de Minsk, souvent en l’illustrant de tableaux de Zarfin. Par exemple : http://unamoono.livejournal.com/124...

Quelques tableaux de Zarfin dans l’exposition de Minsk

(illustration d’un article du magazine Банк—Ноте [Bank-Note], n° 10, octobre 2012)

Yves Dulac devant plusieurs tableaux de Zarfin, Minsk, septembre 2012

(illustration d’un article du magazine Банк—Ноте [Bank-Note], n° 10, octobre 2012)

• Lors de l’exposition, une styliste, Mme Nadejda Koukharenko, commente des dessins pour tissus réalisés par Zarfin dans les année 1930 pour la haute couture, notamment sur commande de la maison d’Olga Olbi.

• Une vidéo de presque deux heures est consacrée aux artistes de l’École de Paris par Oleg Loukachevitch et Nadine Nieszawer :

École de Paris - Aleh Lukashevich with Nadine Nieszawer
Nadine Nieszawer

http://vimeo.com/35244134

• La Belgazprombank projette la réalisation d’une série de documentaires consacrés aux peintres représentés dans la collection qu’elle a constituée (Chagall, Soutine, Zarfin, Kikoine, Lubitch, Kremegne, Balgley, Guenine).

• Un groupe d’amateurs projette de réaliser un documentaire sur Zarfin, avec l’appui de Nadejda Oussova, vice-directrice du Musée des beaux-arts de Minsk, et la collaboration de la réalisatrice Zoya Kotovitch, auteur de plusieurs films dont certains ont été primés dans des festivals internationaux.

• Des recherches sont entreprises sur la famille de Zarfin (ou Tsarfin) à Smilovitchi (ses parents, Abram et Dreyza, ont été massacrés par les nazis le 14 octobre 1941).

2013

• L’exposition des peintres de l’École de Paris s’achève le 14 janvier à Minsk et doit être présentée dans d’autre villes de Biélorussie : à Gomel, deuxième ville du pays (500 000 habitants), puis à Vitebsk, ville natale de Chagall, à Brest, à Grodno.

• Sur l’exposition de Gomel : http://odsgomel.org/rus/news/gomel/...

• La revue Kultura publie un article de Youri Abdouhramanov consacré au témoignage de Zarfin sur Soutine (publié initialement dans un album consacré à Soutine, par Waldemar Georges, 1959).

• Pour la Nuit des musées (18 mai), celui de Minsk prévoit de présenter les deux tableaux de Zarfin qu’il a reçus en don.

• Découverte dans le fonds Zarfin de plusieurs carnets de croquis datant apparemment des années 1940-1950.

• À Paris, Y. Abdouhramanov visite plusieurs collections privées comportant des œuvres de Zarfin (ci-dessous quelques exemples).

Gouache et huile sur papier, très petit format (collection privée)

Gouache et huile sur papier, très petit format (collection privée)

Gouache et huile sur papier, très petit format (collection privée)

Gouache et huile sur papier, très petit format (collection privée)

Gouache et huile sur papier, 33x24 (collection privée)

Cathédrale, huile sur toile (collection privée)

Personnages bibliques, huile sur toile (collection privée)

Village sous la neige, huile sur toile (collection privée)

Huile sur toile (collection privée)

Mer tourmentée, huile sur toile (collection privée)

Le Vieux Bassin à Honfleur, huile sur toile (collection privée)

Chantier, huile sur toile (collection privée)

• En octobre-novembre 2013, plusieurs séquences d’un futur documentaire sur Zarfin (interviews, lieux, tableaux…) sont enregistrées à Paris et à Smilovitchi par Mme Zoya Kotovitch.

• En novembre, Mesdames Nadejda Oussova, directrice adjointe du Musée des beaux arts de Minsk, et Svetlana Khassenevitch [Хасеневич], directrice du petit musée Soutine de Smilovitchi, rendent visite à Paris à Liliane et Georges Dulac.

http://soutine-smilovichi.by/about-...

Paris, novembre 2013, avec Mme Svetlana Khassenevitch

(deux petites œuvres de Zarfin destinées au musée de Smilovitchi)

Paris, novembre 2013, avec Mme Nadejda Oussova

• Le groupe des Amis de Zarfin fait adopter le projet d’une salle Zarfin dans le musée de Smilovitchi : elle pourra comporter deux ou trois œuvres originales, des reproductions et des documents, dont certains sont déjà présentés au public ; le projet d’aménagement est préparé par Mme Nadejda Koukharenko.

• La revue Michpokha [Мишпоха] de Vitebsk (n° 32) publie un grand article, surtout biographique, de Youri Abdouhramanov sur Zarfin : http://mishpoha.org/n32/32a18.php

• Novembre 2013. Oleg Loukachevitch et ses collaborateurs préparent un documentaire de 26 minutes sur Zarfin. Il comprend des interviews, des reproductions de tableaux et de documents, des vues de Smilovitchi et des scènes reconstituées. Ce film, dont on peut visualiser ici une version allégée, est destiné à la télévision biélorusse. (Ce film consacré à Zarfin est présenté ici avec l’aimable autorisation de l’auteur, Oleg Loukachevitch. Il a été réalisé en 2013-2014 à Minsk (où se trouvent la plupart des tableaux reproduits), Smilovitchi et Paris.)

2014

• Juin 2014. Exposition de tableaux et de dessins pour tissus de Zarfin à la galerie Les Oréades, à Toulouse.

Invitation à l’exposition de la galerie Les Oréades

Le Mont Saint-Michel, 65x50 cm, huile et gouache sur papier

(à l’exposition de la galerie Les Oréades)

• Septembre-novembre 2014. La collection d’œuvres de peintres de l’École de Paris présentée initialement à Minsk est exposée à Vilnius, où plusieurs de ces artistes, dont Soutine et Zarfin, ont étudié à l’école dirigée par le peintre Ivan Troutnev (la ville portait alors le nom de Wilno). Voici la présentation de cette exposition par le Musée des beaux-arts de Lituanie :

Artists of the School of Paris of Belarusian origin

From “Belgazprombank”, museum and private collections

 

11th September — 9th November 2014

 

We would like to bring to your attention the art-project “Artists of Paris School from Belarus. From the corporate collection of Belgazprombank, museum and private collections” which was declared by the Belarusian culture experts “the event of the year 2013”.

The organizers of the exhibition in the Vilnius Picture Gallery are OJSC “Belgazprombank”, the National Art Museum of the Republic of Belarus, the Lithuanian Art Museum and the Embassy of the Lithuanian Republic in the Republic of Belarus. The unique exposition which is demonstrated outside the country for the first time — is a concentrated collection of artists of Paris School (École de Paris) of the beginning of the 20th century who were born in Belarus and later became world-wide famous.

Three years ago there was not a single work of these artists who make the colour of the World Art. In 2011 Belgazprombank initiated the formation of collection of paintings which included the works of M. Chagall, C. Soutine, P. Krémègne, M. Kikoine, O. Lubitch, O. Zadkine, and S. Zarfin. The corporate collection is a basis of a global cultural project of Belgazprombank “Art Belarus” which develops continuous formation of Belarusian art in all its fullness and integrity.

Vilnius has a particular importance in the fate of many of artists who are presented at the exhibition. It was here, in I. Trutnev School of Art in Vilnius, that some of them, in particular, C. Soutine, P. Krémègne, S. Zarfin, L. Indenbaum, R.Genin, M. Kikoine spent early youth and learned the fundamentals of realistic painting and academic drawing. In Vilnius, at the beginning of the 20th century the artists got an idea of modern art and from here they left for Paris. Symbolically, that monument, probably, of the most famous student of the I. Trutnev School of Art, Chaïm Soutine, was created and installed in Montparnasse by the outstanding Lithuanian painter and sculptor Arbit Blatas. The artists from Eastern Europe gave the new wave in art — École de Paris — restraint and elegance, reach colours and extraordinary expressiveness.

In the contexts of stylistics, the collection runs the gamut of different styles of the 20th century : fauvism and cubism, suprematism and expressionism. The works of Belarusian artists are unique by the special outlook, combination of drama and melancholy, emotional coloring and strongly pronounced visual expression.

The exhibition gives an opportunity to the public not only to get acquainted with the original works of Belarusian masters of the Paris School but also helps to reveal the relationship between modern European art and artistic processes of Belarus and Lithuania.

Autre présentation de cette manifestation sur le site http://eng.belta.by/all_news/cultur...

Exposition de Vilnius : la salle Zarfin

• Constitution d’un comité de soutien au musée Soutine-Zarfin de Smilovitchi : il projette d’organiser une conférence internationale consacrée aux deux peintres en avril 2015, peut-être avec l’aide d’une fondation russe. Marc Rostellini, directeur de la Pinacothèque de Paris, a confirmé sa présence à cet événement.

• Le petit musée de Smilovitchi organise un concours de dessins d’enfants inspirés par des œuvres de Zarfin. Certains sont présentés sur son site : http://soutine-smilovichi.by/about-the-museum-in-smilovichi/novosti/127-etot-zagadochnyj-tsarfin

• Mme Nadine Nieszawer annonce une édition revue de son ouvrage sur les peintres de l’École de Paris paru en 2000.

• Le film d’Oleg Loukachevitch consacré à Zarfin, qui a été présenté sur la première chaîne de la télévision biélorusse, pourra également être vu par le public lituanien en octobre 2014, notamment à la galerie des beaux-arts de Vilnius. Il devrait être doublé en français en 2015.

• Le 21 octobre 2014, vente Artcurial à Paris : trois toiles de Zarfin y sont présentées (catalogue consultable sur le site : lots n° 173-176) :

Z.651. Fleurs et filles, 81x60.

Z.791. Paysage, 81x60.

Z.888. La Clairière, 81x60 (vendu 5 200 €, à la vente Artcurial 2570, Paris, 21 octobre 2014, lot 174).

http://www.artcurial.com/fr/asp/sea...